Nos luttes

En militant pour l’amélioration des droits des locataires, le CLAQO est confronté aux dysfonctions du marché privé. Celui-ci a la mainmise sur le parc locatif au Québec.

Le manque de reconnaissance du droit au logement provoque des crises qui affectent la rareté et la cherté des logements. Les locataires sont les premiers à en faire les frais.

Ste-Foy-Sillery-Cap-Rouge est affecté par la gravité de la crise du logement qui sévit depuis plusieurs années :

  • les loyers sont les plus chers de la ville
  • ils augmentent plus rapidement que dans les autres arrondissements.

Le CLAQO estime que des mesures peuvent être mises en place pour freiner la flambée des loyers et le manque de logements abordables.

Et ce, sans compter les initiatives populaires de solidarité entre locataires, comme Passe-moi ton bail

Le logement social est également un moyen efficace de protéger le parc locatif des dérives du marché privé.

Le CLAQO fait de la promotion du logement social l’une de ses luttes de front, notamment pour les raisons suivantes :

  • l’explosion du prix des loyers
  • les méthodes douteuses employées par certain‧e‧s propriétaires pour rénovincer leurs locataires
  • la discrimination dans l’accès au logement
  • le manque d’accessibilité à la justice
  • l’insalubrité de certains logements
  • l’emprise du marché privé sur le parc locatif

Le CLAQO propose de mettre sur pied un vaste chantier de logements sociaux.

À l’abri de la spéculation immobilière, ces logements permettent la protection des droits des locataires. Ils sécurisent aussi l’accès à un logement décent aux populations vulnérables.

Malgré l’importance fondamentale du logement social pour la population qui y a accès, les listes d’attente pour y accéder sont très longues. L’État tarde à investir dans des programmes pérennes et structurants.

C’est pourquoi le CLAQO considère que l’État doit :

  • financer 50 000 logements sociaux en 5 ans
  • relancer le programme AccèsLogis, qui permet la mise sur pied de nouvelles coops, HLM et OSBL-H
  • créer un programme d’acquisition de logements locatifs pour les extraire du marché privé
  • protéger les locataires des hausses abusives de loyer et des évictions illégales
  • reconnaître le droit au logement comme un droit fondamental à travers des politiques d’habitation
  • entreprendre d’autres démarches significatives pour le respect du droit au logement.

Pour les locataires qui désirent se battre pour leurs droits devant les tribunaux, l’accès à la justice est de plus en plus difficile.

Le Tribunal administratif du logement (TAL) impose un virage numérique aux citoyens et citoyennes. Les demandes doivent toutes être déposées via le web. Cela accentue les difficultés que peuvent rencontrer certaines personnes vulnérables avec le numérique.

Depuis la COVID-19, le soutien aux locataires s’est grandement dégradé. Ce n’est plus possible d’avoir un rendez-vous en se présentant aux bureaux du TAL. L’assistance des locataires dans leurs démarches est réduite à sa plus simple expression.

Les services téléphoniques du TAL sont également surchargés. C’est extrêmement laborieux d’obtenir la ligne. De plus, le personnel de première ligne du TAL n’est pas toujours en mesure de répondre correctement aux questions des locataires, faute de formation adéquate.

La lourdeur administrative des procédures pose elle aussi un grave problème pour toute personne désirant se représenter elle-même au tribunal.

Pour en savoir plus sur les dispositions du TAL qui nuisent à l’accès à la justice des locataires, c’est par ici.

Si vous vous sentez lésé‧e dans le respect de vos droits au TAL, vous pouvez déposer une plainte au Protecteur du citoyen.

Le CLAQO peut vous épauler dans ces démarches.

Action à québec POUR DÉNONCER L’INACCESSIBILITÉ AU tal, 31 MAI 2023